vendredi 31 janvier 2014

Joe Hill & Stephen King : Plein Gaz


Résumé

Sur une route désolée du Nevada, un gang de motards est pris en chasse par un camion fou, apparemment bien décidé à les éliminer un à un. Il n’existe qu’une seule issue pour sauver sa peau : ne jamais ralentir… Inspiré par le désormais classique Duel, de Richard Matheson, adapté au cinéma par Steven Spielberg dans son premier film, Plein Gaz marque la première collaboration entre Stephen King et Joe Hill.

Mon avis

Etant un grand fan de la série Sons of Anarchy et de Stephen King, c'est naturellement plein d'espoir que je me suis lancé dans cette nouvelle ( je ne connais pas trop ce que fait son fils Joe Hill). Je dois bien avouer que je suis tombé sur une grosse déception.

Les personnages manquent de profondeur, l'intrigue est quasi inexistante, et contrairement à ce que laisse présager le titre l'action est plus au point mort qu'autre chose. Cette nouvelle assez courte se lit assez vite, je vais pas dire qu'on s'ennuie mais ça fait partie de ces textes qu'on a oublié à la seconde ou l'on a fini le livre.

C'est rare que je sois déçu par Stephen King mais la c'est réellement le cas ! Je ne vais pas trop épiloguer sur cette chronique car je n'ai pas énormément a en dire et vu le format de la nouvelle ( 90 pages écrites en grand) j'ai pas tellement plus a en dire.

Le point positif c'est le début d'un roman de Joe Hill offert avec la nouvelle qui lui semble beaucoup plus prometteur.

jeudi 30 janvier 2014

R.J. Ellory : Seul le silence


Résumé Succin


Joseph a douze ans lorsqu'il découvre dans son village de Géorgie le corps d'une fillette assassinée. Une des premières victimes d'une longue série de crimes. Des années plus tard, alors que l'affaire semble enfin élucidée, Joseph s'installe à New York. Mais, de nouveau, les meurtres d'enfants se multiplient... Pour exorciser ses démons, Joseph part à la recherche de ce tueur qui le hante. Avec ce récit crépusculaire à la noirceur absolue, R. J. Ellory évoque autant William Styron que Truman Capote, par la puissance de son écriture et la complexité des émotions qu'il met en jeu.

Mon Avis

Je livre mes impressions a chaud car je viens de finir ce roman, j'ai vraiment pris une énorme claque ! Ce roman est juste un chef d'oeuvre de noirceur, de sentiments, de haine, de froideur la plus complète.
On retrace la vie de Joseph Calvin Vaughan qui vit en Géorgie et est le témoin du meurtre de petites filles. Ces meurtres vont changer drastiquement sa vie ça va même l'orienter totalement.

On suit la déchéance du personnage principal et sans spoiler tout ce que je peux dire c'est que les pires choses qui puissent arriver dans la vie de quelqu'un lui arrive, et malgré ça il garde son cap, son obsession de retrouver la personne qui a commis ses crimes pour soit essayer de le comprendre, soit les venger. Il pourrait faire comme les autres et essayer de reprendre une existence normale, mais non il entends les voix de toutes ses petites filles décédées de la main de ce serial Killer.

Ce livre est glauque, froid, mais on en redemande ! Une réussite a tout point de vue, je le conseille vraiment à tout le monde, que vous soyez amateur de roman noir ou non. Il se dévore vraiment littéralement un vrai page turner, mais avec du contenu et du talent.

L'écriture est simple mais directe ce qui correspond le mieux au contenu du livre. Bref il me tarde de lire les autres livres de cet auteur !

samedi 25 janvier 2014

Jean-Christophe Grangé : Les Rivières Pourpres


Résumé 

Pierre Niémans, un commissaire aux méthodes musclées, est envoyé à Guernon, ville universitaire de l'Isère, pour élucider un meurtre atroce : un homme a été découvert nu, mutilé, coincé dans une paroi rocheuse en position fœtale. Qui est l'auteur de cette mise en scène macabre ? Parallèlement, dans sa commune du Lot, le jeune lieutenant Karim Abdouf a de quoi s'occuper : l'école primaire a été visitée et le tombeau d'un enfant profané. Au départ bien distinctes et à des lieux l'une de l'autre, les deux enquêtes vont se recouper étrangement pour n'en faire qu'une, à la trame aussi hallucinante que terrifiante.

Mon Avis

Ce livre partait directement avec un a priori positif car j'avais adoré le film issu de ce roman que j'avais vu au cinéma lors de sa sortie ! Mais bon on une adaptation ne reflète pas toujours l'oeuvre originale donc j'aurais pu être déçu.

Ce ne fus néanmoins pas du tout le cas, alors même que je connaissais la trame ça ne m'a pas empéché d'apprécier pleinement ce livre, ces retournements, énigmes et crimes tordus. Une enquête menée tambour battant d'un bout à l'autre, avec de nombreux rebondissements, des personnages emblématiques et très bien travaillés, pas trop stéréotypés ( même si le coup du flic violent, qui n'en a rien à faire de sa hiérarchie n'a rien de très novateur).

Le sujet de la consanguinité n'étant pas très utilisé dans les thriller c'est une idée assez intéressante au sein de cette université. Bref un grand oui! Comme d'habitude chez Grangé j'ai envie de dire.

J'ai pas grand chose a dire de plus sur ce livre étant donné que je connaissais déjà grosso modo l'histoire sinon qu'il m'a donné une fois de plus envie de lire les autres livres de l'auteur, après le vol des cigognes c'est un deuxième coup gagnant pour ma part.

lundi 20 janvier 2014

Edgar Allan Poe : Les meilleures histoires extraordinaires, grotesques et sérieuses


4eme de couv'


"L'inventeur des combinaisons les plus neuves et les plus séduisantes de la logique avec l'imagination, de la mysticité avec le calcul, le psychologue de l'exception, l'ingénieur littéraire."

Mon avis perso'


Ce soir pas de réelle chronique, juste un petit avis sur ce recueil d'Edgar Allan Poe. On m'a toujours présenté Poe comme un génie du fantastique, et de plus la traduction de ses œuvres par le grand Charles Baudelaire faisait que je me disais que je ne pouvais trouver ce livre que génial.

Mal m'en  pris, j'ai vraiment été très déçu, je ne sais guère si c'est juste son format de nouvelle, ou son côté analyse scientifique et de déduction logique plutôt que du vrai fantastique, mais ça ne passe pas du tout! A part peut être deux nouvelles, celle du Chat, et celle de l’inquisition.

Mais grosso modo, ça tombe à plat, c'est ampoulé, rédhibitoire, il ne se passe pas grand chose et les déductions logiques sont lentes à venir.

C'est certes très bien écrit, mais le style ne donne pas envie de le dévorer, après vu le succès de l'auteur, c'est peut être juste moi qui passe à coté de quelque chose mais vraiment à l'heure actuelle ne j'ai pas envie d'aller plus loin dans les œuvres de Monsieur Poe.

mercredi 15 janvier 2014

Dostoïevski : L'idiot


Résumé


C'est à partir de L'Idiot que Dostoïevski cherche les contours d'un personnage qu'il nomme le "Christ russe", incarné par l'Aliocha des Frères Karamazov, le Makar de L'Adolescent, il ne prendra sa véritable mesure que sous les traits du prince Muichkine. "Un homme complètement beau...", doté d'une extrême candeur qui le fait passer aux yeux de ses semblables pour un simple d'esprit. Mais plutôt qu'un imbécile, il est l'image de l'innocence qui prodigue le bien. Arrivé de Suisse, autant dire de nulle part, sans parents - il est issu de rien - le prince Muichkine prend place au centre d'un tourbillon de vanité, de passion, de violence et d'orgueil qui se joue sous ses yeux ébahis et dont il sera malgré lui à la fois le sujet et l'acteur. À l'ombre de ses accès de fureur, le Prince perçoit des êtres à l'âme tourmentée en proie à de multiples souffrances dissimulant néanmoins les plus grandes vertus. Ainsi incarnera-t-il le double positif de ces esprits perdus, qui dès lors lui demanderont tout : Nastasie de la sauver, Aglaé de l'aimer, Rogojine d'être son frère... Lui, animé de compassion et de pitié, mais peu enclin à l'amour, finalement impuissant, cristallisera peu à peu leur haine en retour.

Mon avis


Je tiens d'abord a préciser qu'il s'agissait ici de mon premier Dostoïevski, que j'ai vraiment adoré le style de l'auteur, le côté très dense et fouillé de son écriture, de ce côté la c'est un vrai coup de cœur!

Le roman en tant que tel, l'auteur décrit parfaitement l'âme Russe, la société russe (du moins celle de son époque), son fonctionnement, les accords en vue des mariages entre personnes de familles bien notées, pourvue d'argent, de titres et j'en passe. 

Si j'ai un reproche à faire a cet ouvrage c'est un peu son inaction car tous le livre est en fait, la somme des échanges verbaux/verbeux entre les différents protagonistes, qui à dit quoi, pourquoi, dans quel but...
C'est très bien fait, mais sur 800 pages à un moment on se demande quand l'action en tant que telle va vraiment démarrer.

L'auteur est un maître pour faire ressentir une ambiance, décrire, faire vivre les réunions de la société russe, et les complots.

Le personnage principal de par son côté Candide, Naïf, voir idiot comme le dit si bien le titre, est très touchant on a envie de l'aider, qu'il arrive vraiment à son but, mais on sent très vite qu'il est faible, qu'il est un peu le mouton au milieu des loups et qu'il n'est la que pour se faire manger ( et parfois involontairement faire souffrir les gens qu'il aime par sa faute).

Un livre très réussi, mais je suis impatient de découvrir les autres livres de Fédor pour voir si les autres sont un peu plus dotés d'action !